Christ pantocrator suite.

Le travail suit son cours, page d’écriture avec des extraits du chapitre 53 du livre d’Isaïe tout autour de la mandorle.

Si habituellement le vêtement du Christ est bleu parce que c’était la couleur de l’empereur de Byzance, il peut être aussi de lumière dans des tonalités jaune et or. Il s’agit alors du vêtement de Dieu représenté sous les traits du Christ, image visible du Dieu invisible.

Il peut être blanc, pour la transfiguration bien sûr, mais parfois pour la « descente aux enfers ».

Le moine Grégoire Krug utilisait parfois ce vêtement blanc pour un Christ en gloire, c’était une innovation.

C’est aussi mon option car elle axe l’accent, plus sur la divinité du Christ que sur une représentation du Père sous les traits du Fils.

Il s’agira donc du retour du fils de l’homme, de l’agneau immolé, et non de la vision d’Ezéchiel, thème plus habituel.

Le Christ revenant dans sa gloire pour la fin des temps , entouré de versets de la prophétie d’Isaïe décrivant son acceptation de la souffrance endossée à notre place pour le salut  gratuitement offert.